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Medardo Rosso, l’autre visage de la sculpture moderne au Kunstmuseum, Bâle

Medardo Rosso, l’autre visage de la sculpture moderne au Kunstmuseum, Bâle

Il fut le rival d’Auguste Rodin, le pionnier de la ‘photo-sculpture’ et l’inspirateur des futuristes. Pourtant, le nom de Medardo Rosso reste souvent dans l’ombre. Jusqu’au 10 août 2025, le Kunstmuseum de Bâle lui rend un hommage éclairant avec la rétrospective ‘Medardo Rosso. l’invention de la sculpture moderne’, l’occasion rêvée de re-découvrir un artiste qui a bousculé les codes de son époque.

Et si la modernité en sculpture ne se résumait pas à l’idéal de la forme figée, mais à l’impression fugitive et à la dissolution de la matière ? C’est une plongée dans la pensée d’un sculpteur qui, plus que tout autre, a cherché à dissoudre la forme dans l’espace.

Le parcours nous mène à travers une cinquantaine de sculptures en bronze, plâtre et cire, qui ne cessent de dialoguer avec près de 250 photographies et dessins. On y découvre des têtes d’enfants, des bustes esquissés comme des mirages, des figures en mouvement qui semblent capturées dans un instant fugitif.

L’exposition se déploie en chapitres thématiques, comme autant de fenêtres sur la pratique de Rosso : de son combat avec la matière, explorant les limites de la cire et du plâtre, à sa conviction que la lumière et l’espace sont l’essence même de l’œuvre. C’est un voyage où la matière se dématérialise, où l’unicité de la sculpture s’efface au profit de la multiplicité des points de vue, comme si l’œuvre elle-même était une impression fugace, éphémère et toujours en devenir.

Cette rétrospective a été rendue possible grâce à la collaboration entre deux grandes institutions muséales : le Kunstmuseum de Bâle et le Mumok (Museum moderner Kunst Stiftung Ludwig Wien) de Vienne. Sous le commissariat conjoint d’Elena Filipovic et de Heike Eipeldauer, l’exposition présente une approche à la fois historique et radicale. Cette vision partagée se concrétise par la mise en dialogue des œuvres de Rosso avec celles de plus de 60 artistes des cent dernières années, parmi lesquels des figures majeures comme Francis Bacon, Phyllida Barlow, Louise Bourgeois, Constantin Brâncuși, Edgar Degas, Marcel Duchamp, Meret Oppenheim et Auguste Rodin. Cette mise en regard, qui était d’ailleurs une pratique de Rosso lui-même, révèle la portée intemporelle de son art et son héritage colossal.

 

Medardo Rosso, Tableaux d’une exposition

L’exposition se déploie en chapitres thématiques, comme autant de fenêtres sur la pratique de Rosso : de son combat avec la matière, explorant les limites de la cire et du plâtre, à sa conviction que la lumière et l’espace sont l’essence même de l’œuvre. C’est un voyage où la matière se dématérialise, où l’unicité de la sculpture s’efface au profit de la multiplicité des points de vue, comme si l’œuvre elle-même était une impression fugace, éphémère et toujours en devenir.

Le parcours de l’exposition s’ouvre sur un dialogue saisissant, reflet d’une pratique que Medardo Rosso cultivait lui-même avec soin. Son Portrait d’Henri Rouart (1890) est exposé aux côtés du Torse (1878-1879) d’Auguste Rodin et des Cinq baigneuses (1885 ou 1887) de Paul Cézanne. Cette mise en regard, loin d’être un simple hasard, illustre une approche scénique que Rosso a toujours défendue, soulignant la modernité durable de son art.

Répétition et variation

Une autre salle nous fait découvrir un artiste qui a sans cesse réinventé ses motifs, défiant l’idée d’une œuvre unique et définitive en créant des variantes de ses sculptures, où chaque version, même mécaniquement moulée, présente de subtils écarts de matériau, de couleur et de surface.

L’exposition fait écho à cette réflexion avec des ‘Méditations’ d’Andy Warhol et de Sherrie Levine sur la reproduction de masse. Dans la tension entre singularité et sérialité, la démarche de Medardo Rosso révèle une intuition qui allait préfigurer les mouvements artistiques de plusieurs décennies.

L’Anti-monumentalité

Ici, Rosso rompt avec la tradition monumentale de la sculpture, préférant le fugace à la permanence, et l’intimité à la grandeur. Ses figures, petites et vulnérables, en cire et en plâtre, sont l’antithèse des monuments héroïques de son temps.

Cet héritage se retrouve dans le jockey déchu d’Edgar Degas, où la noblesse du mouvement est brisée par la chute, ou encore dans les poteaux d’acier de Richard Serra, en équilibre précaire, qui interrogent la stabilité même de la forme. À l’instar de Rosso, ces artistes ont tous deux cherché à miner les conventions de leur époque, faisant de la vulnérabilité un nouveau sujet sculptural.

Processus et performance

Pour Rosso, l’œuvre ‘finie’ n’est qu’un pan de la création. Lui se concentre sur le geste, le matériau et les traces du processus artistique. Une approche du mouvement en suspens trouve un prolongement dans les photographies d’Anton Giulio Bragaglia et les sculptures en nylon et sable de Senga Nengudi, qui, comme des corps en mouvement, s’étirent et s’affaissent sous leur propre poids. Elles traduisent une même exploration de la fragilité, de la vitalité et du changement comme éléments centraux de la sculpture.

Toucher, étreindre, façonner

Bien plus qu’un geste technique ; le ‘toucher’ chez Medardo Rosso est une force qui érode les frontières. Dans son Aetas aurea, la main de la mère et celle du sculpteur se confondent pour façonner la matière et l’intimité d’une étreinte presque trop forte et oppressante.

Cette idée de la caresse comme empreinte se retrouve chez Phyllida Barlow, dont les œuvres éphémères sont inspirées par le toucher de ses enfants, chez Louise Bourgeois, où l’étreinte maternelle devient un enchevêtrement sculptural, ou encore chez Alina Szapocznikow, où le moulage du corps se fait obsédant.

Apparition et disparition

Medardo Rosso a constamment cherché à capturer la fugacité de l’instant. La cire translucide et la lumière deviennent terrain de jeu où apparaissent et disparaissent les formes. Une recherche qu’il a poussée à l’extrême avec sa photographie. Son Ecce Puer et Madame X illustrent ce jeu de perception, où les contours se brouillent et les figures se dissolvent.

Le dialogue se prolonge avec le sculpteur Constantin Brâncuși, qui a su, après lui, montrer comment la sculpture réduite à sa plus pure synthèse, pouvait se fondre dans l’espace plutôt que de simplement l’occuper.

Mise en scène

Medardo Rosso était convaincu que l’art n’existe pas de manière isolée, concevant la mise en scène comme partie intégrante de ses œuvres, utilisant des socles et des vitrines pour guider le regard et encadrer ses créations.

Cette approche est mise en parallèle avec d’autres artistes qui ont intégré le cadre à leur travail, comme Marcel Duchamp avec ses valises portatives, Eva Hesse qui protégeait ses expérimentations fragiles dans des vitrines, ou encore Robert Gober, qui enferme un torse masculin dans une boîte pour en amplifier la vulnérabilité et l’aliénation.

Medardo Rosso, une galerie de portraits

La galerie de portraits de Medardo Rosso se révèle être un champ d’expérimentation où les formes ne cessent de se défaire et de se réinventer. Loin de l’idéal classique, le sculpteur saisit l’éphémère, l’instable et l’intime pour en faire le sujet de son œuvre. Ces figures, capturées dans un moment de transition, sont autant de méditations sur la perception, la lumière et la matière qui se dématérialise.

Impression d’omnibus (v. 1884-1885) saisit un instant de la vie quotidienne avec une modernité radicale. Dans cette œuvre, les passagers se fondent en une masse indistincte, créant une impression de mouvement collectif, comme un instantané photographique figé dans la matière.

Parieur penché en avant, le Bookmaker (v. 1894) est une figure de genre qui s’enracine dans la vie urbaine et les scènes quotidiennes. Sa position et sa silhouette déformée par le mouvement, traduit l’intérêt de Rosso pour le mouvement et l’instantané, qui le rapproche une fois de plus des impressionnistes et des futurs futuristes.

Émouvant portrait familial, Aetas aurea (1886), montre l’épouse de l’artiste étreignant tendrement leur fils. À travers ses différentes déclinaisons et photographies, Rosso explore les frontières entre les deux personnages, qui se confondent tantôt l’un avec l’autre, tantôt avec l’espace environnant. On y perçoit le pouce de la mère appuyant doucement sur la joue de l’enfant, un geste qui renvoie à la main du sculpteur modelant la matière.

Malato all’ospedale (Malade à l’hôpital, 1889) incarne la préoccupation de Rosso pour l’informe et la fugacité. L’utilisation de la cire, un matériau traditionnellement associé aux masques mortuaires ou aux modelages d’études, renforce un sentiment de mortalité et de transience. ‘Gazeuse’ et informe, la sculpture tend vers une désintégration formelle.

Visage incliné et yeux clos,l ‘Enfant malade (v. 1893-1895) semble comme pris dans un sommeil douloureux. Sur une période de 35 ans, Rosso en déclinera le motif en de multiples versions et matériaux.

Deux femmes assises et un homme debout, La Conversazione (v. 1896-1899), un groupe de trois figures en pleine conversation dans un jardin. Encore un moment fugace de la vie quotidienne, où fusionnent formes et environnement dans une continuité visuelle entre les personnages et l’espace. Elle fut décrite par le critique Edmond Claris comme un « chef-d’œuvre de sculpture impressionniste ».

Impression de Boulevard le Soir, Paris la Nuit (v. 1895) capture les ambiances nocturnes presque indistinctes de la vie parisienne. Forme incomplète, contours flous, la figure d’une femme vue de dos dans un soir formel presque dissout entre lumière et les ombres du boulevard. L’ impression visuelle efface la forme statique.

Mais c’est avec Madame X (v. 1896) que le jeu d’apparition et de disparition atteint son expression la plus radicale. Photographiée, l’œuvre transpose la sculpture en un jeu versatile d’ombre et de luminosité où le visage et la forme se recomposent et s’effacent continuellement.

Dernier motif de Medardo Rosso, Ecce Puer (1906) incarne de manière saisissante la notion de transition. Le visage de l’enfant apparaît éthéré, plus suggéré que défini. L’artiste utilise le flou photographique et les jeux de lumière pour perturber les contours, faisant de la lumière un voile qui accentue la dissolution de la forme.

Medardo Rosso, précurseur de la photo-sculpture

Chez Medardo Rosso, la « photo-sculpture » n’est pas une photographie de sculpture. C’est une autre œuvre. Un espace où le regard se réinvente. Le cadrage resserre. La lumière efface ou révèle. Le flou trouble les contours. Tout concourt à déplacer la sculpture hors d’elle-même. Non plus un volume figé, mais une impression : celle que retient l’œil, que conserve la mémoire. L’espace, la lumière, le moment se fondent. La forme se dissout. La photographie devient matière de sculpture immatérielle, trace vibrante d’une présence qui n’existe qu’à travers l’expérience de celui qui la regarde.

Saisir l’insaisissable : l’œuvre dessinée de Rosso

Outre ses sculptures et ses photographies, l’exposition met en lumière le rôle essentiel du dessin dans la pratique de Medardo Rosso. Loin d’être une simple étude préparatoire, une étape vers la sculpture, il se définit comme un prolongement de sa quête : comprendre la lumière, la perception et la dissolution des formes dans l’espace. À l’encre ou au graphite, il fixait la fugacité d’un geste, d’un visage, d’un reflet, cherchant à faire de l’art une matière vivante.
Ces feuilles, parfois transposées en tirages gélatino-argentiques et rehaussées de blanc, révèlent son jeu entre les médiums et annoncent sa « photo-sculpture ». Comme la photographie, le dessin lui servait à saisir la vibration de l’air et le lien intime entre l’être et son environnement — des éclats de monde saisis en perpétuel mouvement.

REVIEW BOOMBARTSTIC

Redécouvrir Medardo Rosso, c’est revoir l’histoire de la sculpture à la lumière d’un artiste qui a toujours préféré l’instant à l’éternité, le souffle à la pierre. L’exposition « Medardo Rosso, l’invention de la sculpture moderne » n’est pas une rétrospective sage : c’est un manifeste, un plaidoyer vibrant pour un créateur trop longtemps éclipsé par les géants de son temps.

Ici, la scénographie ose et réussit : les œuvres dialoguent avec celles d’une soixantaine d’artistes contemporains, révélant combien la vision de Rosso — répétition des motifs, travail de la lumière, intégration à l’espace — résonne avec une intensité presque troublante dans l’art d’aujourd’hui.

On y découvre un sculpteur qui, à l’opposé de la monumentalité rodinienne, a choisi la voie du fugace, de l’instable, de la matière vibrante. Cire et plâtre, loin des académismes, deviennent sous ses mains des alliés pour traduire l’éphémère : visages effleurés par la lumière, silhouettes qui se dissolvent dans l’air comme des souvenirs. Ses dessins, eux, prolongent cette quête : à l’encre ou au graphite, ils captent la vibration d’un geste, parfois transposés en tirages gélatino-argentiques rehaussés de blanc. Entre sculpture, photographie et papier, Rosso invente une véritable « photo-sculpture » avant l’heure.

Ce qui frappe, c’est que ses recherches, menées il y a plus d’un siècle, ne paraissent pas dater : elles parlent de perception, de lumière, de matière vivante, avec une acuité qui touche au présent. L’exposition ne nous montre pas seulement un artiste du XIXᵉ siècle ; elle nous confronte à un pionnier dont l’héritage se lit encore dans les gestes les plus radicaux de la création contemporaine.

Medardo Rosso, biographie expresse

Né à Turin en 1858, Medardo Rosso étudie brièvement à l’Académie de Brera à Milan avant de rejeter l’enseignement académique. Inspiré par la vie quotidienne et l’émotion, il développe son concept d’impression, visant à saisir la fugacité et la vibration de l’atmosphère.

Installé à Paris en 1889, il rivalise avec Rodin et affine, au contact des impressionnistes, une sculpture où cire, plâtre et bronze dissolvent les contours pour fusionner avec l’espace. Précurseur, il utilise la photographie pour réinterpréter ses œuvres, inventant une « photo-sculpture » influente. Moment phare de sa carrière, la XIᵉ Biennale de Venise en 1914 lui consacre une salle entière où il présente une vingtaine de pièces ; Madame X y est offerte à la Ca’ Pesaro, consacrant sa reconnaissance internationale.

Revenu en Italie, il se consacre à la mise en scène de ses pièces avant de s’éteindre à Milan en 1928. Considéré comme un pionnier de la sculpture moderne et précurseur du futurisme, son œuvre est aujourd’hui conservée dans de grands musées internationaux, du musée d’Orsay au Kunstmuseum de Bâle.

 

Medardo Rosso
L’invention de la sculpture moderne
Kunstmuseum Basel
16 St. Alban-Graben 
4010 Bâle, Suisse
jusqu’au 10 août 2025
mardi, jeudi à dimanche, de 10h à 18h
mercredi, de 10h à 20h
https://www.museenbasel.ch/fr

 

Medardo Rosso, Enfant malade, env. 1909, Aristotype, 7,9 x 6,3 cm, exposition Medardo Rosso, l'invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, ID de la propriété 98263, (c) Collection privée, (c) photo MumoK - Markus Wörgötter, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, Enfant malade, env. 1909, Aristotype, 7,9 x 6,3 cm, exposition Medardo Rosso, l’invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, ID de la propriété 98263, (c) Collection privée, (c) photo MumoK – Markus Wörgötter, Boombartstic Art Magazine

 

Paul Cézanne, Cinq Baigneuses, 1885-1887, Medardo Rosso, Portrait d'Henri Rouart, 1890, Auguste Rodin, torse de l'étude pour Saint-Jean Baptiste, 1878-1879, vue de l'exposition Medardo Rosso, l'invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, (c) photo Max Ehrengruber, Boombartstic Art Magazine
Paul Cézanne, Cinq Baigneuses, 1885-1887, Medardo Rosso, Portrait d’Henri Rouart, 1890, Auguste Rodin, torse de l’étude pour Saint-Jean Baptiste, 1878-1879, vue de l’exposition Medardo Rosso, l’invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, (c) photo Max Ehrengruber, Boombartstic Art Magazine

 

Medardo Rosso, La Conversation,1903 (moulage), ca. 1899, plâtre, 35 x 66,5 x 41 cm, exposition Medardo Rosso, l'invention de la sculpture moder, Kunstmuseum, Bâle, 202, 8610, (c)Museo Medardo Rosso, Barzio, Italie, (c) photo MumoK, Musée d'Art Moderne, Vienne - Markus Wörgötter, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, La Conversation,1903 (moulage), ca. 1899, plâtre, 35 x 66,5 x 41 cm, exposition Medardo Rosso, l’invention de la sculpture moder, Kunstmuseum, Bâle, 202, 8610, (c)Museo Medardo Rosso, Barzio, Italie, (c) photo MumoK, Musée d’Art Moderne, Vienne – Markus Wörgötter, Boombartstic Art Magazine

 

Medardo Rosso, Ecce Puer dans l’atelier du boulevard des Batignolles, Paris, tirage moderne à partir du négatif sur verre original, 17,9 x 13 cm, exposition Medardo Rosso, l'invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, ID propriété 98049, Collection privée, (c) photo MumoK - Markus Wörgötter, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, Ecce Puer dans l’atelier du boulevard des Batignolles, Paris, tirage moderne à partir du négatif sur verre original, 17,9 x 13 cm, exposition Medardo Rosso, l’invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, ID propriété 98049, Collection privée, (c) photo MumoK – Markus Wörgötter, Boombartstic Art Magazine

 

Medardo Rosso, Ecce Puer, 1906, 1960 (moulage), bronze, 45 x 33 x 29 cm , 10,4 kg, N°86101, (c) MumoK – Museum moderner Kunst Stiftung Ludwig, Vienne, acquis en 1964, exposition Medardo Rosso, l'invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, (c) photo MumoK - Markus Wörgötter, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, Ecce Puer, 1906, 1960 (moulage), bronze, 45 x 33 x 29 cm , 10,4 kg, N°86101, (c) MumoK – Museum moderner Kunst Stiftung Ludwig, Vienne, acquis en 1964, exposition Medardo Rosso, l’invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, (c) photo MumoK – Markus Wörgötter, Boombartstic Art Magazine

 

Medardo Rosso, Enfant au soleil, 1891, 1892, plâtre, 35 x 21 x 19 cm, vue de l'exposition Medardo Rosso. L’invention de la sculpture, Kunstmuseum, Bâle, 2025, ID propriété 86062, (c) Museo Medardo Rosso, Barzio, Italie, (c) photo Eric Mabille, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, Enfant au soleil, 1891, 1892, plâtre, 35 x 21 x 19 cm, vue de l’exposition Medardo Rosso. L’invention de la sculpture, Kunstmuseum, Bâle, 2025, ID propriété 86062, (c) Museo Medardo Rosso, Barzio, Italie, (c) photo Eric Mabille, Boombartstic Art Magazine

 

Medardo Rosso, Bookmaker, 1894, 1960 (fonte), bronze, 45 x 31 x 35 cm, exposition Medardo Rosso, l'invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, (c) ID de la propriété 86111 MumoK – Museum moderner Kunst Stiftung Ludwig Vienne, acquis en 1964, (c) photo MumoK - Markus Wörgötter, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, Bookmaker, 1894, 1960 (fonte), bronze, 45 x 31 x 35 cm, exposition Medardo Rosso, l’invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, (c) ID de la propriété 86111 MumoK – Museum moderner Kunst Stiftung Ludwig Vienne, acquis en 1964, (c) photo MumoK – Markus Wörgötter, Boombartstic Art Magazine

 

Medardo Rosso, Impression de Boulevard le Soir -Paris la Nuit, tirage moderne depuis négatif sur verre, vue de l'exposition Medardo Rosso, L'Invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, Impression de Boulevard le Soir -Paris la Nuit, tirage moderne depuis négatif sur verre, vue de l’exposition Medardo Rosso, L’Invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, Boombartstic Art Magazine

 

Medardo Rosso, Aetas aurea, 1886, cire sur plâtre, 50 x 48 x 35 cm, courtesy of Amadeo Porro Fine Arts, Lugano, Londres, vue de l'exposition Medardo Rosso, L'Invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, Aetas aurea, 1886, cire sur plâtre, 50 x 48 x 35 cm, courtesy of Amadeo Porro Fine Arts, Lugano, Londres, vue de l’exposition Medardo Rosso, L’Invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, Boombartstic Art Magazine

 

Edgar Degas, Jockey blessé, vers 1896-1898, Medardo Rosso, déclinaison du Bookmaker, 1894, vue de salle de l'exposition Medardo Rosso, l'invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, (c) courtesy Kunstmuseum de Bâle, (c) photo Max Ehrengruber, Boombartstic Art Magazine
Edgar Degas, Jockey blessé, vers 1896-1898, Medardo Rosso, déclinaison du Bookmaker, 1894, vue de salle de l’exposition Medardo Rosso, l’invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, (c) courtesy Kunstmuseum de Bâle, (c) photo Max Ehrengruber, Boombartstic Art Magazine

 

Medardo Rosso, Madame X, tirage gélatino-argentique, 13.7 x 8.7 cm, collection privée, exposition Medardo Rosso, L'invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, Madame X, tirage gélatino-argentique, 13.7 x 8.7 cm, collection privée, exposition Medardo Rosso, L’invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, Boombartstic Art Magazine

 

Medardo Rosso, Ecce Puer, après 1920 (moulage), 1906 (original), cire sur plâtre, 47 x 34 x 29 cm, exposition Medardo Rosso, l'invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, (c) ID de la propriété : 95831 Fabbri Federico, (c) photo courtesy Galleria Russo, Rome, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, Ecce Puer, après 1920 (moulage), 1906 (original), cire sur plâtre, 47 x 34 x 29 cm, exposition Medardo Rosso, l’invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, (c) ID de la propriété : 95831 Fabbri Federico, (c) photo courtesy Galleria Russo, Rome, Boombartstic Art Magazine

 

Medardo Rosso, Rieuse, env. 1910, tirage au bromure de gélatine argentique à partir du négatif, 6,1 x 6,1 cm, exposition Medardo Rosso, l'invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, ID de la propriété : 96895, Collection privée, (c) photo MumoK - Markus Wörgötter, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, Rieuse, env. 1910, tirage au bromure de gélatine argentique à partir du négatif, 6,1 x 6,1 cm, exposition Medardo Rosso, l’invention de la sculpture moderne, Kunstmuseum, Bâle, 2025, ID de la propriété : 96895, Collection privée, (c) photo MumoK – Markus Wörgötter, Boombartstic Art Magazine

 

Medardo Rosso, Portinaia, 1883-1884, cire sur plâtre, 37 x 32.5 x 19 cm, (c) musée Lehmbruck, Duisbourg vue de l'exposition Medardo Rosso, l’invention de la sculpture, section L'Informe , ID de la propriété : 91838, (c) photo photo Max Ehrengruber, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, Portinaia, 1883-1884, cire sur plâtre, 37 x 32.5 x 19 cm, (c) musée Lehmbruck, Duisbourg vue de l’exposition Medardo Rosso, l’invention de la sculpture, section L’Informe , ID de la propriété : 91838, (c) photo photo Max Ehrengruber, Boombartstic Art Magazine

 

Medardo Rosso, Enfant au soleil, 1891, 1892, plâtre, 35 x 21 x 19 cm, vue de l'exposition Medardo Rosso. L’invention de la sculpture, Kunstmuseum, Bâle, 2025, ID propriété 86062, (c) Museo Medardo Rosso, Barzio, Italie, (c) photo Max Ehrengruber, Boombartstic Art Magazine
Medardo Rosso, Enfant au soleil, 1891, 1892, plâtre, 35 x 21 x 19 cm, vue de l’exposition Medardo Rosso. L’invention de la sculpture, Kunstmuseum, Bâle, 2025, ID propriété 86062, (c) Museo Medardo Rosso, Barzio, Italie, (c) photo Max Ehrengruber, Boombartstic Art Magazine

 

Kunstmuseum, Bâle, vue du hall intérieur, (c) Eric Mabille, Boombartstic Art Magazine
Kunstmuseum, Bâle, vue du hall intérieur, (c) Eric Mabille, Boombartstic Art Magazine

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