Published 17 mai 2025 Commentaires 0 Commentaire Par Eric Mabille Tags 21 x 21 die Ruhrkunstmuseenart contemporainArt ModerneEscapadesEssenEssen - AllemagneExpositionVilla Hügel 21 x 21, 21 musées d’art de la Ruhr, exposition chorale à la Villa Hügel, à Essen 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, à la Villa Hügel à Essen, une exposition collective qui réunit les oeuvres phares de 21 musées d’art présents dans la région de la Ruhr. Une belle idée d’escapade et de découverte, par-delà la frontière. A voir jusqu’au 27 juillet 2025. La Villa Hügel impose son rythme dès les premiers pas. Ancien siège de la dynastie Krupp, elle impressionne par sa monumentalité autant qu’elle intrigue. La pierre, le bois, le silence : tout ici respire l’histoire industrielle. Mais aujourd’hui, ces murs accueillent une toute autre énergie — celle de l’art, dans toute sa diversité formelle et temporelle. Des œuvres modernes aux créations contemporaines, des photographies d’après-guerre aux installations multimédia les plus récentes, le lieu devient un espace de résonance. C’est là qu’intervient RuhrMuseen, l’association des musées d’art de la région, qui fête ses quinze années d’existence en 2025. Vingt et une institutions qui, pour la première fois, mettent en commun leurs collections. Non pas pour dresser une rétrospective, mais pour construire une cartographie collective. Le résultat, c’est une exposition chorale, 21 x 21, où les mouvements, les supports, les sensibilités s’entrecroisent : expressionnisme, art conceptuel, photographie documentaire, vidéo, sculpture, peinture, objets, textiles. Un mélange dense, où chaque musée propose un point de départ, et les autres y répondent. L’exposition se déploie en dix salles, chacune structurée autour d’un thème et d’un ensemble d’œuvres allant du début du XXe siècle à aujourd’hui. Elle se parcourt comme une maison traversée de sensations. On y circule de pièce en pièce, comme dans un récit fragmenté, porté par des correspondances subtiles, des confrontations parfois inattendues. Rien de didactique : seulement l’élan d’un dialogue entre formes, matières, souvenirs. Le visiteur est convié à se laisser guider par les œuvres phares, ces points d’impulsion autour desquels se dessinent des constellations visuelles et sensibles. Echos de la féminité La représentation du féminin traverse les époques, oscillant entre idéalisation, affirmation et introspection. Dès l’entrée, la figure de la femme s’impose avec une solennité silencieuse. ‘Große Sinnende /La Grande Penseuse’ de Wilhelm Lehmbruck, sculpture élancée aux lignes épurées, se tient dans une posture méditative, les bras repliés, le regard baissé. Elle incarne une intériorité grave et suspendue. Autour d’elle, d’autres représentations féminines dessinent un spectre allant de la muse à la travailleuse, de la mère à l’icône. Le corps devient langage, surface de projection, porteur de récits intimes et collectifs. Entre réalité et Subconscient Explorer l’invisible, le monde intérieur, les images issues du rêve et de l’intuition. Une ouverture vers un un espace flottant, oscillante entre vision et inconscient .‘Le Rêve ‘de František Kupka, baigné de tons fluides et abstraits, semble vibrer dans une douce incertitude. Les formes ondulantes évoquent un monde perçu à travers un prisme sensoriel, un seuil entre l’éveil et le songe. Les œuvres voisines prolongent cette hésitation : elles parlent de rêves modernes, d’utopies, de retraits dans la psyché. L’Attrait des Vitrines L’espace de la consommation devient ici un terrain d’observation des désirs modernes, entre plaisir du regard et critique du quotidien. Le rythme change, et l’on entre dans l’univers coloré et agité de la consommation. La toile ‘Femme au Parapluie devant une Chapellerie’ d‘August Macke, vive et éclatante, montre une femme élégante, arrêtée devant une vitrine. La scène, captée dans une perspective urbaine, dépeint l’attirance du regard, la tentation de l’objet. Autour, d’autres œuvres interrogent le désir fabriqué, l’image comme marchandise, la surface brillante du monde contemporain dans les reflets des vitrines. Les Sursauts de l’Histoire Donner forme aux secousses de l’histoire, aux tensions politiques, aux gestes de rupture. Un mur brutal nous arrête : celui de l’histoire. L’œuvre de Wolf Vostell, collages et fragments d’objets mêlés à une image du panneau du mur de Berlin, signale une césure. Avec ses matériaux bruts bombé à la peinture aérosol, ‘You’re leaving the American Sector’ capte le fracas des bouleversements politiques. Le visiteur est confronté aux signes de la guerre, de la propagande, de la fracture idéologique. Les œuvres voisines prolongent cette tension avec des images de rupture, de révolte ou de résistance. L’Ordre et la Forme Le travail comme construction, répétition, méthode : ici, l’art devient exercice de rigueur et de perception. Une rigueur presque méditative règne dans cette salle où l’on découvre l’étude de Josef Albers. ‘Hommage to the Square’ est une exploration méthodique de la couleur et de la forme. Les carrés enchâssés dégagent une vibration optique subtile, jouant sur les contrastes et les densités. Ici, l’art se fait travail, répétition, construction. D’autres œuvres géométriques comme celle de Frank Stella dialoguent avec celle d’Albers, évoquant le monde industriel, l’architecture, l’obsession de l’ordre. Tout en contraste, ‘Physichromie N°418’ de Carlos Cruz-Diez explore l’interrelation entre couleurs, lumière et déplacement du spectateur. Signes d’une Existence Comment lire les signes ténus du vivant dans un monde saturé d’images et de signaux ? Un téléviseur hérissé de clous : l’objet familier est devenu artefact troublant. Günther Uecker interroge la transmission, la violence de l’image, la saturation sensorielle. ‘TV‘ semble dénoncer la passivité, le choc du réel télévisé. Les œuvres avoisinantes s’animent de pulsations biologiques ou médiatiques, comme autant de signaux faibles d’une vie qui insiste malgré le vacarme technologique. Fenêtres sur le Monde Quand, le paysage devient un miroir du regard porté sur le monde, entre contemplation, mémoire et transformation. L’espace s’ouvre sur l’extérieur. L’Expressionniste Ernst Ludwig Kirchner, dans son ‘Paysage d’Automne à Davos’, offre une vision presque tactile de la nature. Les couleurs fauves, les lignes rapides, traduisent une vitalité inquiète. C’est une fenêtre à la fois physique et intérieure : celle du regard posé sur le monde, mais aussi d’une intériorité qui s’ouvre au dehors. D’autres œuvres donnent à voir des paysages transformés par l’homme, ou filtrés par la mémoire. Atmosphère subtiles Ici, l’ambiance, l’impalpable, l’éphémère prennent forme sensible, entre sculpture et sensation. Ici, l’on respire. L’installation ‘Konturenwolke’ d’Ulrich Möckel propose un nuage suspendu, aux contours précis, presque graphiques. L’œuvre évoque un état intermédiaire, entre présence et évanescence. L’atmosphère devient sujet, matière, sensation. Les œuvres alentours prolongent ce flottement : ciels, vapeurs, brouillards. La salle est comme un espace de pause, une respiration dans le parcours. L’Energie en Mouvement Le mouvement traverse cette section comme une onde : tension, vitesse, transformation y dictent le geste. Avec ‘Jonction II’, le geste pictural reprend toute sa force. Karl Otto Götz déploie une énergie brute, tourbillonnante, dans une composition abstraite monumentale marquée par le contraste et la fulgurance informelle. L’œuvre semble enregistrer une collision, un mouvement arrêté sur la toile. D’autres tableaux dialoguent avec cette dynamique : griffures, épanchements, élans. L’expression y devient tension, acte de résistance plastique. Tradition et Transition Héritages, continuités et écarts dans une modernité en mutation. Le parcours s’achève dans un espace double, où deux artistes polonaises interrogent la mémoire, l’histoire, le pouvoir. L‘Autoportrait en fantôme’ d’Alicja Kwade est une sculpture-disparition, une figure absente, un autoportrait qui gomme toute physionomie et signes distinctifs qui pourrait le rendre identifiable . En vis-à-vis, ‘Wer erobert die Welt’ / ‘Qui gouverne le Monde’ de Zofia Kulik, avec son montage d’images, questionne la conquête et les formes d’autorité. Les œuvres se répondent dans un dialogue entre passé et présent, entre héritage et invention. Une manière de clore sur une note d’interrogation active, ouverte. Dans cette très belle exposition dans ce lieu hors dimensions, chaque salle fonctionne comme une constellation : pas de parcours linéaire, pas de chronologie rigide. D’un médium à l’autre, d’une époque à l’autre, la circulation reste libre, intuitive, mobile. Chaque œuvre devient point de friction ou d’accord. L’exposition ne cherche pas à tout dire, mais à mettre en relation. Et à la sortie, une évidence : cette exposition donne envie de poursuivre, de visiter ces 21 musées dans leur singularité. De faire de l’art un territoire. Villa Hügel : l’ombre de l’acier, la lumière de l’art Surplombant avec une retenue majestueuse les rives du lac Baldeney, la Villa Hügel dresse son imposante architecture de pierre, suspendue entre grandeur passée et résonance contemporaine. Plus qu’une demeure, elle fut le théâtre silencieux de la saga industrielle des Krupp, dont l’ascension fulgurante dans l’acier et l’armement façonna l’histoire allemande autant que son paysage économique. Érigée comme une affirmation de puissance, la villa mêle dans son architecture la rigueur de l’ingénierie moderne à une esthétique bourgeoise empreinte de faste. Le parc qui l’enveloppe, à la fois structuré et romantique, raconte en filigrane les tensions d’une époque entre nature apprivoisée et domination industrielle. Après la Seconde Guerre mondiale, la maison perdit sa vocation résidentielle, trop liée à une mémoire que l’Allemagne redéfinissait. Occupée, discutée, puis confiée à la Fondation Krupp, elle amorça une métamorphose discrète mais profonde. Aujourd’hui, la Villa Hügel est un écrin culturel où l’histoire dialogue avec la création contemporaine. Les expositions qui y prennent vie ne se contentent pas d’occuper l’espace : elles l’habitent, le prolongent, en révèlent les strates. En ce lieu chargé de résonances, l’art ne fait pas oublier le passé, il l’interroge, le sublime. Ainsi, la Villa Hügel continue de vibrer, non plus au rythme de la sidérurgie, mais au souffle plus subtil de la mémoire et de la beauté. RuhrKunstMuseen : un réseau muséal unique en Europe Né dans le sillage de RUHR.2010 – Capitale européenne de la culture, le réseau RuhrKunstMuseen regroupe aujourd’hui 21 musées d’art moderne et contemporain répartis dans 16 villes de la région de la Ruhr. Pensé dès le départ comme un projet fédérateur, il s’agit d’un modèle singulier en Europe, à la croisée de la coopération culturelle et du maillage territorial. Le réseau s’est construit sur une évidence : la Ruhr n’est pas seulement une ancienne région industrielle en reconversion, c’est aussi un territoire dense en institutions culturelles, souvent méconnues en dehors de l’Allemagne. Avec plus de 150 expositions par an, réparties sur 45 000 m² de surface d’exposition, les musées membres couvrent un large spectre de l’art des XXe et XXIe siècles : expressionnisme, Nouvelle Objectivité, art informel, Zéro, Fluxus, féminismes, photographie, sculpture, installations multimédia. L’histoire de ces collections est intimement liée à celle de la région. L’essor économique impulsé par l’industrialisation au début du XXe siècle, l’engagement de mécènes, mais aussi l’atmosphère de renouveau démocratique de l’après-guerre ont favorisé la naissance de nombreux musées et centres d’art. Aujourd’hui encore, cette dynamique se poursuit dans un esprit de mutualisation et d’ouverture. Au-delà des expositions temporaires, le réseau mise sur la médiation, l’innovation numérique et la circulation des œuvres. Il propose également une plateforme interactive — www.21×21.de — qui rend accessible une sélection de près de 400 œuvres en ligne, accompagnée d’un ‘Museumsmatch’ ludique pour découvrir les musées selon ses affinités personnelles. En célébrant son 15e anniversaire en 2025 avec l’exposition collective 21 x 21 à la Villa Hügel, le réseau des RuhrKunstMuseen affirme sa volonté de faire dialoguer les institutions, les collections et les publics autour d’une vision partagée de la culture comme bien commun. 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen au dem Hügel Villa Hügel Hügel 1 45133 Essen – Allemagne jusqu’au 27 juillet 2025 du mardi au dimanche, de 10h à 18h https://www.villahuegel.de/ Affiche de l’exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen auf Villa Hügel, Essen, 2025 Villa Hügel à Essen, Allemagne, vue de la villa côté parc, à l’occasion de l’exposition 21 x 21 Die Ruhrkunstmuseen auf dem Hügel, (c) photo Eric Mabille, Boombartstic Art Magazine Wilhelm Lehmbruck, Große Sinnende – Grande Penseuse, 1913, collections Lehmbruck Museum, Duisburg, exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel Essen Allemagne, 2025, (c) et (c) photo courtesy Lehmbruck Museum, Duisburg, Boombartstic Art Magazine vue de l’exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, 2025, (c) photo Eric Mabille, Boombartstic Art Magazine Gerhard Richter, Mère et Fille, 1965, huile sur toile, 180 x 110 cm, collections LUDWIGGALERIE Schloss Oberhausen, exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, 2025, (c) Gerhard Richter, Boombartstic Art Magazine vue de l’exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, 2025, sculpture : Heinrich Brockmeier, Juval, 2016, aluminium, fer, patine, (c) collections Flottmann-Hallen Herne, (c) photo Eric Mabille, Boombartstic Art Magazine Marc Chagall, Le baiser de Chloé, page 9 de la série Daphnis & Chloé, 1959 – 1962, lithographie couleur, 42,5 x 32,5 cm, collections Kunstmuseum Mülheim an der Ruhr, exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, Allemagne, 2025, (c) VG Bild-Kunst, Bonn 2025, (c) photo Alexander Voß, Boombartstic Art Magazine vue de l’exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, 2025, œuvre : František Kupka, Le Rêve 1906 – 1909, huile sur carton, (c) Kunstmuseum Bochum, (c) photo Eric Mabille, Boombartstic Art Magazine Grete Stern, Dream No 7, Buenos Aires, 1949, tirage argentique, réimpression, photomontage, 20 x 25 cm, collections Museum Folkwang, Essen, exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, 2025, (c) The Estate of Grete Stern courtesy of Galeria Jorge Mara – La Ruche , Boombartstic Art Magazine Frank Stella, Moultonville IV, 1966, acrylique sur toile, 310 x 215 cm, collections Kunstmuseum Bochum, exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, Allemagne, 2025, (c) VG Bild-Kunst, Bonn 2025, Boombartstic Art Magazine vue de l’exposition 21 x21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen Allemagne, 2025, Emil Schumacher, Pinatubo, 1992, huile sur bois, 170 x 250 cm, collections Emil Schumacher Museum, Hagen, (c) VG Bild-Kunst, Bonn 2025, (c) photo Eric Mabille, Boombartstic Art Magazine August Macke, Modes: Femme au Parapluie devant une chapellerie, 1914, huile sur toile, 60,5 x 50,5 cm, collections Museum Folkwang, Essen, exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, Allemagne, 2025, (c) et (c) photo courtesy Museum Folkwang Museum Essen, Boombartstic Art Magazine Günther Uecker, TV, 1963, télévision, clous, table, peinture , 120 x 110cm, collections, Skulpturenmuseum Marl, exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, Allemagne, 2025, (c) Günther Uecker, (c) photo courtesy Skulpturenmuseum Marl, Boombartstic Art Magazine vue de l’exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, 2025, Karl Otto Götz, Jonction II, technique mixte sur toile, 1991, collections MKM Museum Küppersmühle für Moderne Kunst, Duisburg, exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, 2025, (c) courtesy MKM Museum, (c) photo Eric Mabille, Boombartstic Art Magazine vue de l’exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, 2025, Wolf Vostell, You are leaving the american Sector, peinture à l’aérosol sur sérigraphie sur toile photo, (c) collections Museum Folkwang, Essen, (c) photo Eric Mabille, Boombartstic Art Magazine Ulrich Möckel, Nuage de Contour, 2018 – 2023, Mousse dure selon les contours d’un arbre, moteur, minuterie, collections Flottmann-Hallen Herne, exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, 2025, (c) VG Bild-Kunst, Bonn 2025, Boombartstic Art Magazine Ernst Ludwig Kirchner, Paysage d’automne près de Davos , 1936, huile sur toile, 122 x 112,5 x 7,5 cm, collections Kunstmuseum Gelsenkirchen, exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, Allemagne, 2025, (c) et (c) photo courtesy Kunstmuseum Gelsenkirchen, Boombartstic Art Magazine vue de l’exposition 21 x 21 die Ruhrkunstmuseen, Villa Hügel, Essen, 2025, Alicja Kwade, Autoportrait en Fantôme, 2019, bronze , (c) colletions Lehmbruck Museum, Duisburg / Zofia Kulik, Qui va conquérir le Monde, travail photographique en plusieurs parties, (c) collections Kunstmuseum Bochum, (c) photo Eric Mabille, Boombartstic Art Magazine Auteur Eric Mabille "J’adore bouger et mon rapport à l’art est dans le mouvement, l’instinct et l’instant et ce depuis toujours. J'aime ce côté spontané, libéré de toute connaissance préalable, en vrai autodidacte. J’apprécie aussi pleinement le moment privilégié d’une preview presse, où seul dans une salle d’exposition, j’ai cette impression d’avoir toutes les œuvres pour moi. » Eric Mabille est diplômé en marketing, passionné de web, spécialisé en gestion de projets culturels et en marketing de destination et de niche. Il fréquente depuis plusieurs années l’atelier de dessin et les cours de chant lyrique à l’Académie de Saint-Gilles.